Programme scolaire de Macron : le totem de la dépense

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samedi 18 mars 2017

La mesure phare du programme scolaire d’Emmanuel Macron est de diviser par deux les classes de ZEP en CP et CE1 pour permettre aux enfants de mieux apprendre à lire et à écrire. C’est ainsi valider l’antique totem socialiste : tout problème scolaire se résout par plus de dépenses. Mais où trouver l’argent dans un État en faillite et perclus de dettes ? C’est aussi entériner le monopole des pédagogistes en validant leurs thèses. Si des enfants n’arrivent pas à lire et à écrire correctement, ce n’est qu’ils sont trop nombreux dans les classes, c’est que les méthodes employées ne sont pas les bonnes.

Toutes les études faites sur le sujet ont démontré que réduire le nombre d’enfants par classe ne permettait pas d’obtenir de meilleurs résultats. Jusque dans les années 1950, les écoles primaires avaient souvent 30 à 40 enfants par classe et cela n’empêchait nullement ces enfants de savoir lire. L’illettrisme d’aujourd’hui est dû à l’usage de mauvaises méthodes, c’est cela qu’il faut résoudre.

Diviser les classes par deux, cela signifie multiplier par deux le nombre d’écoles. Où trouvera-t-on les instituteurs nécessaires alors que l’Éducation nationale n’arrive plus à embaucher ? Sur quels terrains construira-t-on ces écoles, et avec quel argent ? Les écoles appartiennent aux mairies. Alors que celles-ci sont confrontées à une hausse de leurs dépenses (provoquées par l’État) et une baisse de leurs ressources (l’État leur donne moins) comment vont-elles financer la construction de nouvelles écoles et le paiement de nouveaux employés ? À moins que le fils pense comme son père : ce ne sera pas cher puisque c’est l’État qui paye.

Cette mesure phare est donc impossible à appliquer. Et en plus inutile.

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