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dimanche 10 mars 2019
Le « bio » a conquis l’assiette de nombreux Français et témoigne de préoccupations alimentaires légitimes de la population. Dans ce nouveau rapport, l’IREF analyse les prétendues vertus de cette consommation et montre, littérature scientifique à l’appui, que l’agriculture dite « biologique » ne tient pas ses promesses. L’IREF propose d’abandonner l’interventionnisme massif et coûteux de l’État en faveur de cette pratique pour permettre le libre choix alimentaire des consommateurs.
Résumé
• Avec 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le « bio » a conquis l’assiette de nombreux Français. Pourtant, la littérature scientifique ne permet pas de prouver la supériorité de l’agriculture dite « biologique » (AB) sur l’agriculture conventionnelle (AC), que ce soit sur les plans sanitaires, nutritionnels, organoleptiques et environnementaux.
• La doctrine anti pesticides et anti OGM, qui n’est pas respectée en pratique, relève plus de l’idéologie réactionnaire et anticapitaliste que d’une approche basée sur le progrès des sciences et des technologies.
• L’AB bénéficie de subventions supplémentaires par rapport à l’AC, ce qui crée un effet d’aubaine en faveur de la conversion. Un litre de lait « bio » est subventionné 50 % de plus qu’un lait conventionnel. Le label AB d’État sert de caution morale aux fausses promesses du « bio ». Les 20 % de « bio » obligatoire dans les cantines offrent une rente légale d’au moins 1,1 milliard d’euros à la filière.
• Face à cette « rente de la peur » organisée et subventionnée par l’État, l’IREF propose de supprimer les subventions spécifiques pour l’AB et son lobby, de privatiser le label AB, d’abolir le monopole intellectuel sur le mot « biologique » et de supprimer la loi forçant la consommation de « bio » dans la restauration collective.
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